Les pauvres paient, les riches ricanent.

Publié le par pierre

 
Les « caisses » sont vides selon le pouvoir et tout va mal. Pas pour tout le monde. Les caisses privées et les bénéfices s'envolent dans le même temps le pouvoir d'achat des salariés baisse et les salaires et pensions sont en chute constante depuis plusieurs années. Pour y remédier Nicolas Sarkozy exige des salariés les plus pauvres de relever la France en travaillant plus et permet aux plus riches de rafler la mise et de poursuivre leur « gabegie ». Aucun effort n'est demandé à ceux qui pourraient le fournir et tout à ceux qui gagnent le moins et qui ne disposent même pas du nécessaire. Jamais la richesse et l'opulence de certains n'a été autant étalée, sans complexe. La bourgeoisie nargue et provoque et demande plus encore quitte à piller le patrimoine public et obtient ce qu'elle exige. Elle montre du doigt les smigards qui gagnent trop et le MEDEF qui dénonce les « charges patronales » trop importantes pendant que les grands patrons doublent et triplent leurs salaires. Les compagnies pétrolières devraient se trouver en difficulté compte tenu de l'augmentation de leur matière première, le « brut » produit qui leur est indispensable et bien non. Au contraire leurs bénéfices n'ont jamais été aussi importants et la spéculation va bon train. Ils échappent à l'effort de redressement financier de la nation. Ils en sont naturellement exemptés comme l'aristocratie sous l'ancien régime.

Ces voleurs là , ne seront pas inquiétés, les « coups de latte » sont réservés aux travailleurs qui doivent satisfaire les appétits du grand patronat et répondre aux besoins de l'Etat bourgeois. En retour, les miettes ne sont pas au rendez vous et pour pouvoir éventuellement en bénéficier il faut produire davantage à un coût toujours plus bas. Ils veulent de la croissance pour pouvoir partager mais prennent tout alors que sans croissance il y a déjà suffisamment de richesses à partager. Le capitalisme « féodal » produit une aristocratie financière sans devoir et qui dispose de tous les droits y compris celui de revenir au servage avec les attaques contre le « Code du Travail » et les droits des travailleurs.
La bourgeoisie jubile devant une gauche qui n'aspire qu'au « raisonnable » d'une gestion de l'ordre établi sans le remettre en cause. Un gauche caritative, docile, qui efface la notion de classe pour mieux servir celle d'en face, dominante et outrancière. Les salariés paient de leur travail et de leur existence et l'exploiteur vole et ricane........
"on ne parle plus en Parti de Classe, animateur du mouvement prolétarien, traduisant ses aspirations, dirigeant ses réactions, ramassant les manifestations de sa vie et de sa lutte quotidienne pour le diriger contre l'ennemi qui, lui, toujours debout ricane et triomphe de nos timidités et de nos défaillances. »......Marceau Pivert (1937).

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