Attaque contre la liberté d'expression à l'Hôpital de Tarbes.

Publié le par agauchelagauche

                          
                                Les attaques contre les droits syndicaux se multiplient. Un nouvel exemple pour l'exemple, à l'Hôpital de Tarbes. Une représentante syndicale vient de se voir muté « pour raison d'ordre intérieur ». Son crime ? Elle a voté contre un projet de la direction, en Conseil d'Administration de l'établissement, pour une dépense de 500.000 euros, la réfection du Hall d'accueil. Ce projet qualifié de « provocateur dans le contexte social actuel ». Ce projet intervient au moment ou une nouvelle structure unique Tarbes-Lourdes est en perspective. Dans le même temps 15 nouvelles suppressions de postes sont annoncés, après prés de 150 postes déjà supprimés.
                               La direction tente par l' exemple  une manœuvre d'intimidation et joue les premières « gâchettes » du pouvoir et de sicaire des bradeurs du service public de santé. Ce n'est pas simplement le droit syndical qui est bafoué mais le simple droit d'expression qui est foulé au pied. L'angle d'attaque a été particulièrement  et soigneusement choisi et en la matière les sicaires et les valets de pied savent faire.
                            Ces méthodes se multiplient et ne peuvent que faire penser à celles utilisées pendant les années sombres de notre histoire. Décidément l'ultra libéralisme emprunte des méthodes qui finirent pourtant au ban de l'infamie. Chaque salarié engagé doit dorénavant se poser la question, à qui le tour. Puisque il n'y a rien à négocier, pourquoi persister. A qui le tour, cette question il faudra bien que ces messieurs se la posent à leur tour et de manière définitive.
                              Une manifestation de solidarité a rassemblé plus d'une centaines de militants syndicaux, toujours dans le Hall d'accueil de l'Hôpital de Tarbes.
                       
 
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